alla Società Geografica Italiana per parlare di Sviluppo Sostenibile

8 Maggio 2023

presso la Società Geografica Italiana

nell’ambito dell’Edizione 2023 del Festival dello Sviluppo Sostenibile

“Forum permanente sulle sfide che ci attendono verso la transizione ecologica” 

dibattito su Acqua e sfide della transizione ecologica

Tema dell’intervento di Fausta Speranza La liquidità dei diritti

Locandina 8 maggio 2023_finale

8 maggio 2023

giornata di confronto sui temi della sostenibilità, cambiamenti climatici e transizione giusta per il futuro del Mediterraneo  da titolo organizzato dal CREA – Consiglio per la ricerca in agricoltura e l’analisi dell’economia agraria – Centro di ricerca Politiche e Bioeconomia (CREA-PB) e dal Forum Permanente del Mediterraneo e Mar Nero – Lion, costituito dai Lions e Leo Clubs aderenti

Obiettivo dell’evento l’attivazione e la creazione di una rete costituita da vari attori (istituzioni, università, scuole, giornalisti, ricercatori, associazioni, società civile) e unita da varie tematiche di comune interesse quali lotta al cambiamento climatico, transizione giusta, tutela delle risorse naturali, transizione energetica e circolarità della cultura.

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Centre international de Formation européenne e «Fortezza Libano»

Fortezza Libano è testo citato nell’ambito del corso 
Études méditerranéennes  
Centre international de Formation européenne (CIFE)
un’intervista a Fausta Speranza è pubblicata nella tesi
 di Ylenia Romanazzi  (Directeur du Mémoire: Matthias Waechter; Deuxième Directeur de Mémoire: Claude Nigoul, anno accademico  2021/2022)
sul tema:

La diplomatie du Saint-Siège au Liban

di seguito l'intervista a Fausta Speranza riportata nella tesi:

1. Dans la préface de votre livre “Fortezza Liban”, l’historien Massimo Campanini considère le système confessionnel libanais comme l’une des principales causes de l’équilibre précaire du “pays des cèdres”. Fausta Speranza,quel est votre point de vue à ce sujet?

Tout d’abord, je voudrais rappeler l’exquise compétence du professeur Campanini et combien sa perte est douloureuse. Sa préface n’est en fait pas en désaccord avec l’analyse que je présente dans le texte. Si le professeur se disait moins optimiste. Je clarifie ma pensée : il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui, au Liban, est en jeu un nouveau projet de pays qui implique en quelque sorte la perspective d’un nouveau pacte national, plus centré sur l’idée et la pratique de la citoyenneté que sur la répartition des charges institutionnelles sur la base du confessionnalisme. Je crois moi aussi que l’enjeu n’est pas seulement un changement de gouvernement ou de politique, mais plutôt un changement de système. Le système politique confessionnel qui a certainement représenté pendant des années une ancre de stabilité a cependant montré ses limites. Il a reflété les humeurs des patrons étrangers et a été marqué par la difficulté de mener à bien des réformes vers un modèle plus durable. En effet, le système politique au nom du confessionnalisme est dominé par des alliances électorales ad hoc, constituées par des négociations et étudiées sur des compromis autour de certaines personnalités. De cette façon, des listes qui n’ont pas de base idéologique partagée apparaissent et, par conséquent, des groupes parlementaires bien identifiables font défaut.

À ce stade, je considère qu’il est nécessaire de développer une véritable conscience de la citoyenneté, c’est-à-dire la conscience d’être libanais avec le courage d’aller au-delà des appartenances confessionnelles. Jusqu’à présent, cela n’a pas été possible et je pense aussi qu’il est très délicat de penser ce qui devrait venir après une éventuelle déconfessionnalisation, comme l’introduction hypothétique du fédéralisme, d’un système électoral proportionnel.

Tout doit être en ligne avec les exigences les plus vraies de la population et au service du bien commun. La question vraiment brûlante est qu’actuellement le Liban est comme un échiquier après que d’autres jouent des matchs internationaux. Toute transformation risque d’être dictée par des stratégies étrangères et non dans l’intérêt des Libanais. Le dépassement du confessionnalisme est donc le bienvenu s’il ne devient pas un affaiblissement supplémentaire du pouvoir des citoyens sur leur destin. Il faut le faire mais en évitant les risques et surtout en conservant les meilleures inspirations qui ont conduit au confessionnalisme.

2. En juillet 2019, Raya al Hassan est entrée dans l’histoire en tant que première femme dans le monde arabe à être ministre de l’intérieur et des municipalités du Liban. Quels ont été, selon vous, les facteurs qui ont rendu le Liban unique dans le scénario méditerranéen?

Al-Hassan a également fait les gros titres en 2009, lorsqu’elle est devenue la première femme de la région à être nommée ministre des finances. Auparavant, il avait travaillé sur des programmes administratifs sous les auspices du Programme de développement des Nations unies et de la Banque mondiale. Sans aucun doute, dans le contexte des événements du Proche-Orient, les Libanais ont joué un rôle important dans la renaissance culturelle et politique du monde arabe grâce à l’épaisseur culturelle qui plonge ses racines dans les influences d’origine phénicienne, grecque, romano-égyptienne et française en plus d’être fortement influencé par une matrice islamique. Aujourd’hui, seule une saine planification de la paix, partagée à l’intérieur et à l’extérieur du territoire, peut endiguer de nombreuses logiques de domination et de nombreux risques. Et il est beau de penser que cette épaisseur culturelle est une ressource et que le féminin peut incarner précisément cette ressource en alternative idéale avec des logiques de pouvoir et de conflictualité.

3. La spécificité libanaise dérive de l’importance démographique des communautés chrétiennes sur l’ensemble de la population, en particulier l’Église maronite. Selon vous, quelle contribution cela peut-il apporter à la stabilité du pays?

La question ne se pose plus en termes numériques. Au-delà des mises à jour sur les pourcentages de chaque confession religieuse, je crois que le véritable potentiel des chrétiens est comme toujours la force du message. J’aime penser symboliquement à l’imposante statue au Sanctuaire de Notre-Dame du Liban ou Sanctuaire de Harissa, lieu riche de souvenirs et de tradition qui – caractéristique très particulière et émouvante – tient beaucoup à cœur non seulement aux catholiques.

On se retrouve musulman ou athée en prière et en recueillement. Harissa est une petite ville située à environ vingt-cinq kilomètres de Beyrouth, sur une colline surplombant la ville côtière de Jounieh à six cents mètres d’altitude.
La grande statue blanche de la Vierge apparaît du haut de la colline : elle a les bras ouverts et est tournée vers la mer. Sur le flanc de la colline on voit le siège patriarcal de l’Eglise d’Antioche des maronites à Bkerké; au sommet, le couvent des pères missionnaires de Saint Paul, appartenant à l’Eglise grecque melkite catholique; un peu plus haut, à quelques centaines de mètres, le siège de la Nonciature apostolique au Liban et à proximité du couvent des Franciscains; plus loin, celui de Chargé, siège du Patriarcat syro-catholique, tandis que sur la colline de Bzommar se trouve le Patriarcat arménien-catholique.

La vallée ci-dessous est spectaculaire et la vue de nombreux pèlerins, chrétiens et musulmans, est touchante. Voilà, je crois que c’est dans cette étreinte idéale qu’il faut imaginer la contribution des Maronites.

Le pape François, lors de l’audience aux évêques de l’Église d’Antioche des maronites, libanais et de la diaspora, en visite ad limina le 20 novembre 2018, a déclaré: “Merci à la communauté libanaise pour maintenir l’équilibre créatif – fort comme les cèdres – entre chrétiens et musulmans, sunnites et chiites; un équilibre de patriotes, de frères”. On ne peut pas mieux s’exprimer sur la contribution que l’Eglise maronite peut apporter.

4. Au cours de l’histoire, plusieurs papes se sont successivement rendus dans le pays des cèdres. Comment ont changé, selon vous, les relations diplomatiques entre le Saint-Siège et le Liban?

Je ne pense pas être en mesure de répondre correctement à cette question. Je peux seulement dire que le message de paix est toujours le même, mais le paysage de toute la région a changé: le Liban est un petit pays qu’il faut regarder en tenant compte du contexte régional. Au cours des dernières années, en particulier des dix dernières années, les chrétiens y sont de plus en plus persécutés, des communautés entières ont dû quitter leurs maisons, même de manière brutale. C’est un élément qui, je crois, a dû être pris en compte dans le temps.

 

Bibliographie

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Relations, The Review of Faith & International Relations,Vo.15, p.6-20,2017
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49

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Ricucire il tessuto dei significati

Le opere di Sidival Fila accanto a codici, volumi e monete

L’ago di un contemporaneo e manoscritti secolari si intrecciano offrendo una riflessione profonda sul tema del riscatto e del riuso. Accade nella dimensione artistica della particolarissima mostra inaugurata il 28 aprile alla Biblioteca apostolica vaticana dell’opera di Sidival Fila; l’esposizione (visitabile fino al 15 luglio) è realizzata in collaborazione con l’omonima Fondazione filantropica. Immediato il richiamo a «uno dei passaggi più significativi del magistero di Papa Francesco», sottolinea il Bibliotecario di Santa Romana Chiesa, l’arcivescovo Angelo Zani, ricordando l’intuizione del Pontefice sulla necessità di combattere la cultura dello scarto.

A intrecciarsi negli spazi espositivi sono raffinatezza e significati. Sidival Fila, frate minore francescano (nato nel 1962 nello Stato del Paraná in Brasile), da tempo esprime la sua arte, riconosciuta a livello mondiale, servendosi di ago, tessuti, oggetti di recupero, fili che cuciono e ritessono tele di ieri e di oggi. Il vissuto di materiali come lino, cotone, seta, canapa, broccati, che in alcuni casi hanno da raccontare secoli di storia, rivive nel recupero del frammento o dello scarto e i significati possono essere diversi: nel riuso, la valorizzazione passa attraverso il nuovo scopo immaginato, mentre, parlando di riscatto, si percepisce il tentativo di una valorizzazione quasi ontologica, cioè a prescindere da una eventuale nuova utilità. In ogni caso, l’elemento costante nel percorso di Fila è la ricerca del contatto con la materia alla quale l’opera d’arte vuole restituire una voce. Nell’intervista all’artista realizzata da Enrica Riera per l’inserto del nostro giornale  «Quattro pagine», parlando della vendita delle sue opere, Fila confidava: «Faccio fatica a liberarmene se non quando capisco che chi vuole acquistarne una la ama».

«L’incontro con Sidival Fila ci ha ispirato un viaggio nelle trame della nostra stessa storia», spiega don Giacomo Cardinali, commissario dello spazio espositivo e curatore della mostra insieme con Simona De Crescenzo e Delio Proverbio della Vaticana. Cardinali aggiunge che è stata l’occasione per recuperare personaggi geniali sebbene quasi sconosciuti, come Antonio Piaggio, collezionisti “furiosi”, come il marchese Capponi, pittori e decoratori minori tra xviii e xix secolo, come Biagio Cicchi e Filippo Cretoni, e poi lacche vietnamite, rotoli magici etiopici, monete ribattute o trasformate in gioielli, amuleti cinesi e molti altri casi di riuso, attraverso i quali antichi frammenti della nostra storia sono sopravvissuti alla fine della loro epoca.

Tra le preziosità della Biblioteca in mostra accanto alle opere di Fila, ricordiamo il frontespizio di un volume a stampa della seconda metà del Cinquecento ricostruito a pennino e inchiostro da un calligrafo romano del Settecento che ne imita la versione originale nei minimi dettagli; due pannelli lignei (visibili per la prima volta) che rappresentano, assieme ad altri due, quel che resta della decorazione degli sportelli del Salone Sistino della Vaticana terminata da Cicchi tra 1758 e 1759. Tra il materiale numismatico, si trova un esemplare delle monete coniate nel 1527 per liberare Clemente vii dalla prigionia dei Lanzichenecchi durante il sacco di Roma.

Il nuovo prefetto della Biblioteca Apostolica, monsignor Mauro Mantovani, ricorda che con questa esposizione la Biblioteca taglia il traguardo delle quattro mostre dedicate al dialogo e al confronto con la cultura e con l’arte contemporanea. «Si tratta di speciali occasioni di studio e di conoscenza sia del mondo che ci circonda, che è anche il nostro, sia di promozione e valorizzazione del nostro stesso patrimonio, di cui ogni artista ci aiuta a cogliere ed evidenziare uno o più aspetti ancora nascosti o addirittura sconosciuti». (fausta speranza)

29 Aprile 2023

https://www.osservatoreromano.va/it/news/2023-04/quo-100/riscatto-e-riuso-per-superare-la-cultura-dello-scarto.html

Storie di vita impresse nella pietra in tre dimensioni

17 aprile 2023

Il fascino dell’antichità più o meno celata e conservata si intreccia con storie eterne di amori e di potere, e l’archeologia si sposa con tecnologia e ipertesti. Accade nel libro intitolato Regilla. Luce della casa, a cura di Paolo Re e Tommaso Serafini (Roma, Arbor Sapientiae Editore, 2023, pagine 127, euro 18) che segue il filo logico della «strategia comunicativa» di Erode Attico percorrendo l’Appia antica.

Lo scenario è il cosiddetto Pago Triopio, l’area che potremmo definire adibita all’epoca a comprensorio, che si estendeva approssimativamente nella zona tra la chiesa del Quo Vadis e via dell’Almone. A ridosso c’era un imponente palazzo, di cui sono rimasti tra l’erba a testimoniarne l’importanza solo blocchetti di tufo per opera reticolata, mattoni triangolari, tegole, basoli isolati, selci, blocchi di travertino, lastrine di opus sectile marmoreum, tessere di mosaico, frammenti di intonaco colorato di rosso, azzurro o bianco.

Cinque epigrafi trovate, dette appunto iscrizioni triopee, forniscono notizie interessanti sull’origine e sull’organizzazione dell’area voluta da Tiberio Claudio Erode Attico, uomo molto ricco, nato tra il 100 e il 101 d.C., retore, filosofo, precettore degli imperatori Lucio Vero e Marco Aurelio, governatore di una parte dell’Asia e della Grecia. Aveva sposato Annia Regilla discendente dall’antica famiglia dei Regoli, che annoverava fra gli antenati il celebre Attilio morto durante la guerra punica. Fu lei a portare in dote al marito il fondo lungo il III miglio della via Appia. Su una colonna di marmo collocata originariamente all’ingresso del Triopio, ora ai Musei Capitolini, è scritto in latino e in greco: «Annia Regilla, moglie di Erode Attico, luce della casa, alla quale appartennero questi beni». La storia narra che quando morì, nel 160-161 d.C., Erode fu accusato dal cognato di averla assassinata, subì per questo un processo, da cui uscì assolto.

Le iscrizioni ci raccontano di campi di grano, olivi, vigne, prati, addirittura la stazione di “polizia”, il campo sacro a Nemesi e Minerva, il parco, il villaggio colonico che era dalle parti di Cecilia Metella e, nel luogo in cui successivamente fu costruito il Palazzo di Massenzio, la villa residenziale. È citato un tempio dedicato a Cerere, la dea romana corrispondente alla Demetra dei greci, e a Faustina moglie dell’imperatore Antonino Pio, morta poco tempo prima e “divinizzata”, al cui interno Erode collocò la statua della moglie.

In una delle due iscrizioni su grandi colonne di marmo cipollino, che si trovano ora al Museo Nazionale di Napoli, si legge: «Non è permesso ad alcuno di portarle via dal Triopio, che è situato al III [miglio] della via Appia, nel possedimento di Erode. Chi le rimuoverà non ne riceverà certo vantaggio. Ne è testimone la dea infernale (Hecate) e le colonne che sono dono a Cerere e a Proserpina e agli dei Mani e [a Regilla]». Due iscrizioni — le originali si trovano oggi al Louvre e una copia a villa Borghese — sono scolpite su cippi di marmo pentelico e contengono un lungo panegirico in versi, composto da Marcello Sideta, un poeta amico di Erode.

Tra le particolarità del libro c’è il fatto che vengono riproposte le traduzioni dei versi fatte da Giacomo Leopardi, mentre collegamenti multimediali spalancano opportunità di letture in metrica o letture espressive di brani, ricostruzioni in tre dimensioni di monumenti, riferimenti storici contestuali, storie e leggende di eroine e divinità. Ad esempio, la tecnologia aiuta a focalizzare le colonne e le varie epigrafi con movimenti visivi che permettono di comprendere come alcune iscrizioni sono state aggiunte in un altro pezzo di storia in cui le colonne sono state capovolte e praticamente “riciclate”. Reperti e passaggi storici mancano alle ricostruzioni degli studiosi, ma quello che sopravvive si arricchisce in modi diversi. È proprio quello che contribuisce a mettere in luce il libro, dedicato a epigrafi antiche e pensato per la dinamicità mentale delle nuove generazioni.

di FAUSTA SPERANZA

https://www.osservatoreromano.va/it/news/2023-04/quo-089/storie-di-vita-impresse-nella-pietra-in-tre-dimensioni.html

Restaurare le sorprese

3 Aprile 2023

I lavori nella Basilica di Santa Maria Maggiore a Bergamo

 Restaurare le sorprese

Un restauro divenuto scoperta promette altre sorprese. I lavori di recupero del Coro dei Laici della Basilica di Santa Maria Maggiore a Bergamo hanno regalato alla città, che quest’anno è capitale italiana della cultura, un affresco di una Madonna col Bambino del Trecento e un’inedita parte della tarsia dedicata a Caino e Abele, conservata intatta dal Cinquecento. È stato inoltre svelato l’antico sistema di “coperti” delle tarsie e il suo originale meccanismo a scomparsa. Ma non c’è solo la soddisfazione per il maggiore apprezzamento delle opere restaurate e per le scoperte fatte: c’è anche un’accresciuta attesa per quel che resta delle preziosità di cui ci si prenderà cura prossimamente. Oltre alla sezione dedicata ai laici, infatti, il Coro ligneo si compone di una seconda parte, il Coro dei Religiosi, il cui restauro sarà ultimato entro l’autunno 2023. In sostanza, l’intervento di restauro, ancora in corso, restituirà alla città l’intera sequenza di tarsie lignee raffiguranti immagini di storie bibliche e simboliche, la cui esecuzione si colloca tra il 1523 e il 1555. Il tutto accade a 500 anni dall’inizio dei lavori di costruzione.

Per quanto riguarda il Coro ligneo, è impreziosito da ventinove tarsie che rappresentano scene dell’Antico Testamento, disegnate dal Lotto e realizzate dal maestro intarsiatore Capoferri. È il coro più “recente” — realizzato tra il 1553 e il 1555 — e occupa l’area absidale della Basilica. Il nome di questa sezione del Coro fa riferimento alla posizione in cui sedevano durante le celebrazioni i congregati laici.

Il restauro, avviato ad aprile 2022 — a cura di Luciano Gritti dell’omonima Bottega di restauro con la supervisione della Soprintendenza Archeologia, belle arti e paesaggio per le province di Bergamo e Brescia, con il sostegno della Fondazione Banca Popolare di Bergamo — è avvenuto con modalità innovative e partecipate, che permettono di coinvolgere non solo i numerosi turisti in visita in città, ma anche i bergamaschi, in particolare gli studenti. Quello allestito all’interno della Basilica di Santa Maria Maggiore, infatti, è un “cantiere vivo”, delimitato da pannelli trasparenti su cui sono riportati testi, immagini e QR code che permettono l’approfondimento di contenuti storici e artistici legati all’opera e al suo contesto. A oggi, oltre 500 mila persone hanno visitato il cantiere di restauro.

Grazie all’intervento, sono state scoperte opere inedite sia al pubblico che agli addetti ai lavori. La prima è un affresco di fine Trecento raffigurante una Madonna col Bambino, rimasta nascosta fino a oggi dietro a una tarsia del Coro. La seconda testimonianza è un’opera attribuita al pittore pavese del Cinquecento Francesco Rosso, intarsiata da Capoferri, raffigurante Caino e Abele. È oggi visibile per la prima volta dal Cinquecento.

La terza grande scoperta attiene all’antico sistema di “coperti” delle tarsie. Dalla metà del XIX secolo le tarsie sono state nascoste alla vista del pubblico da coperchi di legno e, prima del restauro, solo alcune erano osservabili durante le visite guidate. Smontando la parte presbiteriale del Coro, — raccontano i restauratori — la più antica e cioè il Coro dei Religiosi), si è scoperto che le tarsie con simbologie neoplatoniche lì disposte erano in origine pensate come coperchi, “coperti” appunto, delle tarsie a tema testamentario. Fino a oggi gli studiosi non erano riusciti a spiegare la funzione dei “coperti”. Stefano Marziali, docente alla Scuola di restauro dell’Accademia di Verona, spiega che è venuto alla luce un sistema unico e mai visto in un oggetto di questo tipo: le sedute del coro presbiteriale erano state predisposte per ospitare un originale sistema a scomparsa, ovvero la tarsia simbolica sarebbe sparita dietro l’alzata della seduta con un sistema a ghigliottina, lasciando scoperta la tarsia biblica.

Marziali precisa che le tarsie sono 36 coperti e 34 scene bibliche che formano un percorso propedeutico alla meditazione intellettuale e spirituale. Immagini simboliche che sintetizzano visivamente i temi attinti dagli eterogenei campi di ricerca del Rinascimento, una sintesi fra temi religiosi e archetipi pagani: alle storie bibliche, infatti, si sono aggiunte metafore dell’alchimia, figure care all’ermetismo, suggestioni della mitologia greco-romana e concetti della filosofia neoplatonica. Luciano Gritti, restauratore dell’omonima Bottega di Restauro sottolinea che le parti intagliate, dopo gli interventi di pulitura, tornano a mostrarsi nella loro tinta originaria: il bosso, il noce, la quercia affogata, che creano, insieme, «un effetto straordinario». Si tratta di immagini complesse, con una costruzione narrativa che spesso offre una molteplicità di interpretazioni, a volte anche in contraddizione l’una con l’altra. Racconti intensi, a volte anche violenti, come le tarsie dedicate all’uccisione di Abele, al martirio dei fratelli Maccabei con la madre o alla storia di Lot in fuga da Sodoma e Gomorra. Ma nell’insieme le tavole accompagnano nel racconto biblico con armonia ed immensa delicatezza e l’immagine della Madonna ritrovata catalizza e accompagna le emozioni.

di FAUSTA SPERANZA

https://www.osservatoreromano.va/it/news/2023-04/quo-078/restaurare.html

Saperi di sabbia

01 Aprile 2023

Tornano i visitatori nelle Biblioteche del deserto

Saperi di sabbia

Chinguetti era uno ksar, un villaggio fortificato berbero diffuso nel Maghreb, uno dei tanti in Mauritania in cui si camminava tra abitazioni e granai e in cui si fermavano viandanti sulle vie carovaniere. Era più ricco di altri e, a dimostrazione della sua importanza, offriva spazi per la lettura in ben 24 biblioteche.

Oggi la cittadina di Chinguetti si presenta divisa in due da un fiume di sabbia, parte vecchia e parte nuova. La desertificazione ha privato di ogni solennità l’accesso a quella che è stata la via principale, ma l’ingresso nelle stanze che conservano libri regala la meraviglia di circa 700 testi antichi e preziosi, rarissimi manoscritti, messi insieme a partire dal 1699.

Si tratta di un universo culturale contenuto all’interno della tipica area cinta da un muro con quattro torri e una sola entrata, ma nutrito da contributi provenienti da tanti Paesi del Nord Africa e del Vicino Oriente. Arrivano da tempi passati. Il più antico è di Ebi Hilal el—Askeri, un testo di teologia autografo, del 480 dell’Egira.

Al largo delle coste di Chinguetti si trova il giacimento petrolifero omonimo, segno evidente dello sviluppo che ha conosciuto il Paese dell’Africa occidentale e delle risorse divenute preziose nel secolo scorso. Nel dinamismo vorticoso dei processi industriali c’è stato chi ha lanciato il primo appello a salvare dalla distruzione le opere che erano custodite in scaffali del tutto inadeguati, invasi dalle termiti: nel 1949 lo studioso mauritano Mokhtar Ould Hamidoun ha pubblicato l’inventario che ha dato il via all’impegno di recupero e cura degli inestimabili testi che sono passati dalla gestione di privati senza mezzi alla protezione internazionale.

I volumi conservati a Cinguetti provengono da Egitto, Siria, Turchia, dal Maghreb. Alcuni sono identificabili per un genere di scrittura comune all’attuale Marocco, Algeria, Tunisia. Fra i pezzi davvero importanti viene messo in evidenza il testo del Corano di Buaïn çafra (colui che ha l’occhio giallo) ed è un manoscritto orientale miniato da Mohammed Ben Abou’l Qayym el-Qawwal e Tebrizi. Su questo testo il cadì di Chinguetti faceva giurare i testimoni. È conservata anche una produzione di eruditi locali, circa 240 volumi di autori legati ai centri di Ouadane, Oualata, Tichitt, Atar, Trarza e alla regione di Tagant con opere a volte in più volumi. Sono conservate anche una cinquantina di opere del mistico e politico sahrāwī Maa el Ainin stampate a Fez, in Marocco.

Un patrimonio eccezionale che, dopo tante vicende, sembrava felicemente approdato nel 1996 sotto l’ala protettrice dell’Unesco. Ma la dichiarazione di sito Patrimonio dell’umanità, che è stata decisiva per dare il via a tante iniziative di conservazione e tutela, non ha potuto nulla o quasi nulla di fronte all’imperversare del terrorismo a inizio secolo, quando sotto sigle diverse più o meno comunicanti, gruppi armati, dall’Iraq al Mali, dall’Afghanistan alla Somalia, dalla Siria alla Nigeria, e non solo, hanno portato orrore e distruzione. I manoscritti di Chinguetti fortunatamente non hanno subito attacchi, come purtroppo è successo, tra gli altri, al preziosissimo museo di Palmira in Siria, ma l’incombere delle azioni terroristiche sulla macroregione africana ha significato un doloroso isolamento e ha segnato un passo indietro nel percorso verso la tutela del patrimonio librario.

Attualmente Cinguetti si raggiunge in fuoristrada partendo da Atar, capoluogo della regione montana dell’Adrar a ridosso del Sahara occidentale. Grazie a varie misure prese da qualche tempo, in particolare su impulso dell’antropologo italiano Attilio Gaudio, il ricco patrimonio è sempre più protetto dall’avanzata delle sabbie.

Torna a crescere il numero dei visitatori a Cinguetti e anche in altre città nel centro sud della Mauritania come Ouadane, Tichitt, Oualata, depositarie di altri volumi antichi, altrettanti siti Patrimonio dell’umanità.

Si può provare a comprenderne il valore immergendosi in un tempo lontano, quando soprattutto Chinguetti ma anche Ouadane, Tichitt, Oualata erano considerate, secondo una remota tradizione locale, il settimo luogo santo dell’Islam. In ogni caso, erano tappe obbligate per le carovane che attraversavano il deserto collegando l’area mediterranea con l’Africa subsahariana e che qui potevano trovare non solo ristoro, ma anche un ambiente vivace dal punto di vista intellettuale e sociale. Una scia di saperi che dopo secoli continua a tenere vivo il fascino delle Biblioteche del deserto.

di FAUSTA SPERANZA

https://www.osservatoreromano.va/it/news/2023-04/quo-077/saperi.html

Se l’acqua è sacra

22 Marzo 2023

Se l’acqua è sacra è il titolo del video presentato nella Giornata Mondiale dell’Acqua 2023 nell’ambito dell’iniziativa Aquae a Roma e ripreso sul sito MeridianoItalia.tv:

https://www.meridianoitalia.tv/index.php/ambiente/570-se-l-acqua-e-sacra

Il 25 Maggio 2023 la proiezione del video è occasione di dibattito presso la Parrocchia Santa Maria delle Grazie al Trionfale: locandina festa 2023

AQUAE a Roma 22 marzo 2023

22 Marzo Giornata Mondiale dell’Acqua 

AQUAE  2023

 A dibattito ministri, esperti e studenti

Biblioteca Nazionale Centrale (viale Castro Pretorio 105)

dalle 9,15 alle 18,30

Conducono Marco Frittella e Fausta Speranza

Evento in presenza e in diretta streaming: scuola.edulia.it/aquae

Regista Stefano Gabriele 
Direttore scientifico Vincenzo Romano Spica Università Foro Italico 
Organizzazione Manuela Trombetta (Galatea Comunicazione)

    Al mattino tra gli altri:

Nello Musumeci, Ministro Protezione civile e Politiche del mare, Maurizio Martina, Vice Direttore Generale FAO. Claudio Barbaro, Sottosegretario al Ministero dell’Ambiente e della Tutela di Territorio e Mare. Messaggi da: Antonio Tajani, Ministro degli Affari Esteri; Andrea Abodi, Ministro per lo Sport e i Giovani, Adolfo Urso, Ministro delle Imprese e del Made in Italy.

Presentato il VIDEO intitolato Se l’acqua è sacra 

Mis-en-Scène di Paolo Minnielli con brani tratti dal libro Il senso della sete. Contributi di giovani e interviste al Rabbino Ariel Di Porto, al Segretario generale della Grande Moschea di Roma Abdellah Redouane, e a Suor Linda Pocher dell’Auxilium. Una coproduzione VATICANMEDIA e FRAMEXS.  https://www.ansa.it/oltretevere/notizie/2023/03/22/acqua-perche-e-sacra-un-video-con-i-leader-religiosi_17374f25-dbfb-40de-87c9-fa4501807df7.html 

video visibile su: https://www.meridianoitalia.tv/index.php/ambiente/570-se-l-acqua-e-sacra

Nel pomeriggio

IL RUOLO DELLA SCUOLA PER EDUCARE ALLA SOSTENIBILITÀ

conduce SAVINO ZABA

Tra gli altri ospiti:

Giuseppe Valditara Ministro dell’Istruzione e del Merito (video)

Federica Campanari Celestini Commissario Straordinario per l’Agenzia Nazionale Giovani

Roberto Ferrigno Membro del CdA dell’Institute for European Environmental Policy

Ennio Tasciotti Scienziato e ricercatore San Raffaele di Roma

Vincenzo Schettini Fisico e autore di “La fisica che ci piace”

Gaetano Boldrini Fondatore Associazione La Venta Esplorazioni

Alessandro Coletta Direttore COSMO Sky Med agenzia spaziale italiana

Laboratori scuole  Pestalozzi, Highlands.  Padre Manuel Diez LC Rettore Highlands Roma / Rossella Sonnino Dirigente Scolastico I.C. Enrico Pestalozzi

intermezzo Orchestra Toscanini Next – Libertango con Federico Pacinotti Tenore e chitarrista – canta, tra l’altro, Nessun Dorma dalla Turandot di Puccini

Il Rabbino Ariel Di Porto, il Segretario generale della Grande Moschea di Roma Abdellah Redouane,  Suor Linda Pocher dell’Auxilium,  e Fausta Speranza  a dialogo con i ragazzi

18:30 CHIUSURA LAVORI

 Il video complessivo della giornata a disposizione sulla piattaforma dell'evento

in rassegna stampa:

Ansa

https://www.vaticannews.va/it/podcast/rvi-programmi/la-finestra-del-papa/2023/03/la-finestra-del-papa-prima-parte-23-03-2023.html

 


Non più far west degli oceani ma concrete misure a tutela dei fondamentali beni comuni in aree marine al di fuori della giurisdizione nazionale: dopo lo storico Trattato per l’Alto Mare, (Onu, inizio marzo) la giornalista  Fausta Speranza, autrice del libro dal titolo Il senso della sete. L’acqua tra geopolitica, diritti, arte e spiritualità auspica che “gli Stati si impegnino a ratificare il Trattato quanto prima e a porre in essere, da subito, tutte le misure necessarie per gli adempimenti previsti, anche in assenza di meccanismi di controllo o sanzione”. Inoltre – afferma Speranza – “in una fase storica in cui vacilla l’ordine mondiale bisogna fare di tutto per difendere la forza del diritto internazionale: su terra e su acqua”. Altrimenti non basterà teorizzare di proteggere il 30 per cento degli Oceani entro il 2030.

Il libro pubblicato da Infinito Edizioni:
Titolo: Il senso della sete. L’acqua tra geopolitica, diritti, arte e spiritualità
Autrice: Fausta Speranza
Con una lettera all’autrice di Papa Francesco

Prefazioni di Vandana Shiva e Pasquale Ferrara

Introduzioni di Francesco Profumo e Leonardo Becchetti

Con una poesia di Plinio Perilli

Postfazione di Stefano Ceccanti

(€ 17,00 – pag. 256)

Il testo spazia da temi giuridici a quelli economici, sociali, scientifici, culturali e spirituali.

Per informazioni:
Infinito edizioni: 059/573079 – 331/2182322